Malgré les avancées en psychologie, en neurosciences et en sensibilisation sociale, plusieurs fausses idées persistent lorsqu’il est question de santé mentale. Ces mythes nuisent non seulement à la compréhension du sujet, mais aussi à l’accès à l’aide. Voici quelques-unes de ces idées reçues qu’il est temps de déconstruire.
« C’est dans ta tête, tu dois juste penser positif. »
Un des mythes les plus répandus est que la santé mentale se règle uniquement avec une bonne attitude. Bien que la pensée positive puisse jouer un rôle dans le bien-être, elle ne remplace pas un traitement adapté. La dépression, l’anxiété et les troubles de l’humeur sont des affections complexes, souvent liées à des déséquilibres biochimiques, à des traumatismes ou à des facteurs environnementaux. On ne dirait jamais à une personne atteinte d’un cancer de « penser positif » pour guérir, pourquoi le faire avec les troubles psychologiques ?
« Les gens qui ont des troubles mentaux sont dangereux. »
Ce préjugé alimente la peur et la stigmatisation. En réalité, les personnes souffrant de problèmes de santé mentale sont beaucoup plus susceptibles d’être victimes de violence que d’en être les auteurs. Les représentations erronées véhiculées dans les médias renforcent cette idée fausse. Il est crucial de faire la différence entre maladie mentale et comportement violent.
« Les enfants ne peuvent pas avoir de problèmes de santé mentale. »
Un autre mythe tenace consiste à croire que les enfants vivent sans stress ni anxiété. Pourtant, des troubles comme le TDAH, l’anxiété de séparation ou la dépression infantile existent bel et bien. Plus on reconnaît ces signes tôt, plus on peut intervenir efficacement pour prévenir des problèmes plus graves à l’adolescence ou à l’âge adulte.
« Prendre des médicaments, c’est pour les faibles. »
Recourir à une médication, tout comme consulter un professionnel, est un signe de courage, pas de faiblesse. Les antidépresseurs, anxiolytiques ou stabilisateurs d’humeur sont parfois essentiels pour rétablir un équilibre chimique dans le cerveau. Comme pour toute condition médicale, l’approche doit être individualisée et bien encadrée.
« Aller en thérapie, c’est pour ceux qui n’ont personne à qui parler. »
Un thérapeute ne remplace pas un ami : il offre un espace neutre, sans jugement, et des outils concrets pour comprendre et modifier ses pensées, émotions et comportements. Même une personne entourée peut bénéficier d’un accompagnement professionnel.
Santé mentale et marketing numérique : une alliance en évolution
Déconstruire les mythes entourant la santé mentale est une première étape essentielle pour favoriser l’ouverture au dialogue et l’accès à l’aide. Mais au-delà de l’information traditionnelle, c’est aussi dans l’univers numérique que cette transformation s’accélère. De plus en plus, le marketing numérique et les médias sociaux deviennent des vecteurs puissants de sensibilisation, de normalisation et de mobilisation autour de la santé mentale, particulièrement auprès des jeunes générations.
Par exemple, plusieurs initiatives ont vu le jour afin de rendre la thérapie plus accessible et mieux comprise. Parmi elles, des campagnes de sensibilisation ciblées ont su briser les préjugés persistants en misant sur des canaux numériques populaires. C’est notamment le cas de l’Ordre des psychologues du Québec, qui, en partenariat avec le magazine Urbania, a lancé en 2019 et 2020 une campagne sur les réseaux sociaux visant les 15 à 35 ans. En mettant en scène des personnalités publiques et en s’implantant dans l’univers numérique des jeunes, cette campagne a su normaliser le recours à l’aide professionnelle et renforcer l’idée que consulter n’est ni un aveu de faiblesse ni un manque de soutien social (Urbania, 2019-2020).
Cette stratégie de contenu, souvent axée sur l’authenticité et l’éducation, devient un outil puissant de marketing de cause. Elle génère de l’engagement, bâtit une communauté et incite parfois à l’action. À l’heure du commerce électronique, même la santé mentale s’inscrit dans une logique de conversion.
Enfin, en brisant ces mythes et en favorisant des services accessibles et modernes, on crée une culture de soin plus ouverte et inclusive. Parce que prendre soin de sa santé mentale, c’est aussi prendre soin de son avenir.
*L’article a été rédigé à l’aide de l’intelligence artificielle.
Sources :
Blake Psychology. (2020, 17 décembre). Mythes et faits concernant la santé mentale. https://www.blakepsychology.com/fr/2020/12/mythes-et-faits-concernant-la-sante-mentale
Fondation Fondamental. (s.d.). Les personnes souffrant de maladies mentales sont dangereuses. https://www.fondation-fondamental.org/les-maladies-mentales/idees-recues/le-saviez-vous/les-personnes-souffrant-de-maladies-mentales-sont
Jaeger, S. (2021, 29 mars). Le mythe de la pensée positive. https://www.sonia-jaeger.com/fr/le-mythe-de-la-pensee-positive
Le Cercle Polaire. (s.d.). Mythes et Santé mentale. https://www.cerclepolaire.com/mythes-et-sante-mentale
Mental Health Europe. (s.d.). Each of us is part of the solution. Let’s end mental health stigma together. [document PDF]. https://mhe-sme.org/wp-content/uploads/2018/01/French-10-mythes.pdf
OpenAI. (2025). ChatGPT (version du 1 juin) [grand modèle multimodal]. https://chat.openai.com/chat
Ordre des psychologues du Québec. (2025). Campagnes promotionnelles. https://www.ordrepsy.qc.ca/campagnes-pubs
Urbania Média. (2019-2020). Entre moi & moi: la santé mentale, Briser les tabous de la santé mentale. https://urbania.media/fr/agence/entre-moi-moi-la-sante-mentale
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