Dans un monde où la performance est souvent glorifiée, le perfectionnisme peut facilement être confondu avec l’excellence. Pourtant, viser la perfection à tout prix peut mener à l’épuisement, à la paralysie décisionnelle et même à une perte de plaisir dans nos activités. Apprendre à en faire assez, sans pour autant tout faire parfaitement, est un véritable art qui demande du recul, de la bienveillance et une redéfinition de nos standards.
Le perfectionnisme sain pousse à donner le meilleur de soi, à viser l’amélioration continue et à se fixer des objectifs réalistes. À l’inverse, le perfectionnisme toxique se manifeste par la peur de l’échec, la procrastination et une insatisfaction chronique. En faire assez, c’est donc savoir identifier le moment où l’effort supplémentaire n’apportera pas de valeur ajoutée significative, mais grugera notre énergie et notre temps.
Ce principe s’applique tout autant dans la vie professionnelle et scolaire. En milieu de travail, vouloir peaufiner un rapport ou une présentation à outrance peut retarder la prise de décision ou freiner l’avancement d’un projet. À l’école, attendre que chaque mot soit parfait avant de commencer un devoir peut entraîner de la procrastination et du stress inutile. Dans les deux cas, un résultat imparfait, mais livré à temps vaut souvent mieux qu’un travail parfait… mais jamais terminé.
Même dans notre vie personnelle, le perfectionnisme peut freiner nos actions, notamment sur les réseaux sociaux. Bombardés de publications parfaites, de visuels soigneusement retouchés et de récits de vie idéalisés, on en vient à croire que « faire assez » n’est jamais suffisant. Cette pression subtile nous pousse à retoucher encore et encore, à recommencer, à douter… jusqu’à ne rien publier du tout. Pourtant, ce que les gens apprécient vraiment, c’est un contenu soigné qui reflète la personnalité de celui qui le partage, sans en effacer l’authenticité ni le sens.
L’influenceuse Spencer Barbosa en est un bon exemple. À plusieurs reprises, elle a rappelé à sa communauté de ne pas se laisser berner par les apparences sur les réseaux sociaux. Dans plusieurs publications, comme celle-ci (voir la publication instagram ci-dessous), elle démontre les coulisses derrière les images dites « parfaites », et encourage à embrasser la réalité telle qu’elle est. Ce genre de prise de position rappelle que derrière chaque photo léchée se cache souvent une série d’essais, d’angles, de doutes et que l’essentiel réside dans ce qu’on choisit de transmettre, pas dans le nombre de filtres appliqués.
À mon avis, il est temps de valoriser davantage l’authenticité numérique. Trop souvent, on confond qualité et perfection, alors que ce sont parfois les publications imparfaites, spontanées ou vulnérables qui créent le plus de connexions humaines. Oser publier du vrai, c’est aussi une forme de courage. Et dans un monde où l’algorithme récompense ce qui est engageant, l’authenticité n’est pas un frein : elle est un levier puissant pour se démarquer, inspirer et bâtir une communauté fidèle. Le contenu le plus marquant n’est pas toujours celui qui brille le plus, mais celui qui résonne.
En somme, apprendre à en faire assez, c’est aussi faire confiance au processus et à notre capacité d’ajuster le tir. C’est un véritable soulagement mental et une stratégie efficace à long terme. Le perfectionnisme contrôlé peut devenir un allié, tant qu’on garde en tête que suffisant, c’est parfois déjà beaucoup, y compris sur nos fils d’actualité.
*L’article a été rédigé à l’aide de l’intelligence artificielle.
Sources :
Barbosa, S. (2024, 22 septembre). The pics that don’t normally make it to the ig feed😂 #girls #relatable #reality [publication photo]. Instagram. Repéré le 1 juin 2025. https://www.instagram.com/p/DAOrDYZJ3w4/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MzRlODBiNWFlZA%3D%3D
Jordan, B. (2020, 11 juillet). Blocs de bois brun sur table blanche [infographie]. Unsplash. https://unsplash.com/fr/photos/blocs-de-bois-brun-sur-table-blanche-fMbRKk2la0s
Karibian, Z. (2023, 29 août). Social media perfection poses danger to wellbeing. The Standard. https://standard.asl.org/22942/opinions/social-media-perfection-poses-danger-to-wellbeing
Nazari, N. (2022). Perfectionism and mental health problems: Limitations and directions for future research. World Journal of Clinical Cases. 10.12998/wjcc.v10.i14.4709
OpenAI. (2025). ChatGPT (version du 1 juin) [grand modèle multimodal]. https://chat.openai.com/chat
Sohn, E. (2024, 1 octobre). Perfectionism and the high-stakes culture of success: The hidden toll on kids and parents. American Psychological Association, 7(55). https://www.apa.org/monitor/2024/10/antidote-achievement-culture
Commentaires
4 réponses à “Le perfectionnisme : l’art d’en faire assez sans s’épuiser”
Wow! La ligne est mince entre qualité et perfection. Ça fait réfléchir!
Oui, vraiment! Réussir à en faire assez sans s’épuiser, c’est un travail quotidien qui demande un travail sur soi constant!
Wow, quelle rédaction de fou!
Merci de ton commentaire Alexandre 🙂 !